Extraits de presse

…La sensibilité, chez Michel FOLLIOT est à égalité avec l’intellect, et même souvent, le domine. L’artifex ne se reconnaît pas le droit d’emprisonner la vie dans une forme définitive.
Ce ne sont pas des exercices, un petit tour gratuit dans le fantastique.
On devine la pression de la vie intérieure je suis même tenté de dire la fatalité de l’imaginaire.
Il me semble que cette impulsion ira dans son œuvre future…

PIERRE MAZARS
Critique d’Art au journal Le Figaro.

 

…Qu’est ce qu’un tableau ? La rencontre d’un objet par exemple
Série bleue, Nymphéas ; Et d’un peintre : Une surface de
Contact, une interface. Qu’est ce que la peinture, Un liquide
En pots ou un fluide en tubes qui devient solide en surface.
Quand y a t il bonne peinture ? Quand l’objet fait sortir la peinture ?
Quand l’objet fait sortir la peinture des tubes et qu’elle s’empare
Toute seule de la surface en laissant seulement au peintre l’usage
Du pinceau avec ses joies et ses peines.
Qu’est ce qu’un bon tableau ? Celui où se lève un coin de grand
Voile sur la poésie du Monde. Qui doit signer l’exposition ?
LE PEINTRE OU SON SUJET?

Jean Claude DUMONCEL
Professeur de Philosophie d’Art

 

…Chez Michel FOLLIOT , nous trouvons une conscience particulière de ce processus et de ses différentes phases.
Au commencement il y a état d’ âme.
L’âme du peintre est un vase communicant avec l’âme de sa peinture qu’il a en face de lui.
L’état d’âme, c’est donc déjà l’ambiance du tableau, qui pénètre le peintre et s’empare de ses pouvoirs.
Il y a une technique invisible qui guide son geste visible.
Pour Michel FOLLIOT la technique est pour ainsi dire toute entière déduite de la couleur et en effet, qu’est ce que la technique sinon le jet stylisé d’une somnambulique assurance.
Le rôle de la lumière dans le sujet rend d’autant plus sensible la fonction maçonnique de la matière…

Jean Claude DUMONCEL
Professeur de Philosophie d’Art

 

Du réalisme figuratif, on est passé à la suggestion, du réel, de l’apparent, du tangible nous pénétrons avec cette exposition dans les profondeurs de l’être, au fil des mystères.
C’est à une visite intérieure dans le Temple secret de l’individu à laquelle nous sommes entrainés, reflet parfois de notre profane médiocrité.
Il y a chez Michel FOLLIOT une recherche permanente et une remise en cause incessante du travail et de l’œuvre. Les orientations sont parfois provoquées par la rencontre de nouvelles couleurs et toujours par de nouveaux sujets inexplorés.
L’artiste n’est jamais réductible à une seule lecture d’interprétation, parce que son monde est purgé d’ombres et de lumières.

Bruno MARTIN
Présentation de l’exposition  » Au fil des Mystères. »

 

…La couleur justement ! La couleur encore, plus forte que le graphisme, la couleur renouvelée avec aujourd’hui la révélation du bleu qui s’impose à Folliot au point d’envahir son esprit, sa palette, de guider sa main.
L’artiste travaille un bleu nuit, sombre, profond duquel jaillit pourtant une réelle lumière.
De plus ce bleu réoriente son travaille, et impose une nouvelle technique. D’une peinture plutôt figurative, FOLLIOT passe à une expression plus abstraite, peut être plus créative où le Moi se révèle, intense, tourmenté, exacerbé. La toile prend du relief et sable, résine, éponge se mêlent à l’huile les tableaux s’enrichissent…

BRUNO MARTIN
Présentation de l’artiste
2002

 

…Quand on me pose la question, pourquoi pratiquez-vous de plus en plus Figuration et Abstraction ?
C’est comme cela, certainement nécessaire ; Maintenant je passe souvent de la peinture figurative comme toutes mes études faites à GIVERNY sur les bassins aux nymphéas et puis à d’autres moments je passe à la peinture non figurative.
C’est une délivrance, un grand progrès.
Cette gestualité libre avec la couleur est alors proche d’un plaisir païen ;
J’ai l’impression que ces passages me civilisent.
Vous savez à la limite je ne m’en rends même pas compte.
Actuellement je prends mon plaisirs dans mes séries bleues, plus tard ces plaisirs s’orienteront vers d’autres sujets :
Tout est une espèce d’alchimie, d’épicerie d’atelier, ou la liberté d’expression revêt quelques rêves d’enfant…

MICHEL FOLLIOT
Réflexions du 03 / 02 / 1999 10h30

 

Se remettre en question, fouiller, rater, recommencer ; Je me trompe peut être, mais il me semble qu’aujourd’hui c’est une réelle et nouvelle possibilité
C’est toujours intéressant de voir travaIller MONET, de réfléchir à l’impressionnisme et c’est enthousiasmant de pratiquer l’abstraction ou d’autres tendances.
Peut être suis je devenu en quelque sorte boulimique de ma peinture. Mais vous le savez mieux que moi, il est difficile dans ce domaine de refaire un peintre. Une évolution plastique, picturale n’est pas chose mathématique…

MICHELFOLLIOT
Réflexions du 15/1999

 

Michel FOLLIOT, est un boulimique. Dès qu’il tient une idée, il veut aller au fond des choses, l’explorer comme s’il s’agissait d’assécher la veine artistique qui coule dans son moi profond. .Ce fût le cas il y a quelques années avec ses « monochromes bleus ». Cette révélation s’est imposée à lui au point de lui imposer une nouvelle technique !Les toiles qu’il présente à l’espace Ripert font partie d’un processus identique, mais c’est de mouvements qu’il s’agit. « La réflexion est longue, mais le travail est gestuel, et le travail doit pouvoir descendre tout seul ».

Les tons sont chauds, le coup de pinceau alerte et précis. Les sujets sont souvent déclinés dans plusieurs toiles riches, car elles cachent toujours quelque chose que l’on a pas forcément vu la premier coup d’œil.

Jean Louis PRADEL
Journal le Vaucluse Matin du 11/10/01

Prochaines expositions

> Toutes les dates

Rechercher

Suivez-moi sur Facebook